Comportement et répartition sur la culture de tomate

Mirides prédateurs M. pygmaeus et M. tenuis

Comportement et répartition sur la culture de tomate
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Nesidiocoris tenuis est un ravageur très problématique en culture de tomate hors sol dans le Sud-Est de la France. Ses piqûres au niveau des apex diminuent la vigueur des plantes et provoquent la coulure des fleurs. Il est donc nécessaire de réguler ses populations. Grâce aux connaissances acquises sur sa biologie et son comportement, des stratégies de gestion plus spécifiques peuvent être mises en place.

Publié le 01/04/2020

Reconnaître les deux mirides

N. tenuis a été détecté pour la première fois en France en 1986, dans la vallée du Rhône [1]. M. pygmaeus est, quant à lui, utilisé comme auxiliaire contre de nombreux ravageurs de la tomate, depuis le début des années 1990 [2].

N. tenuis et M. pygmaeus sont deux punaises prédatrices qui appartiennent à la famille des Miridae, tribu des Dicyphini. Elles sont très proches mor­pho­lo­gi­quement et partagent en partie les mêmes plantes hôtes et les mêmes ressources alimentaires. Elles peuvent donc être facilement confondues. Certains caractères morphologiques, visibles à l'oeil nu ou à l'aide d'une loupe de poche, permettent de les distinguer (voir photo ci-dessous). Elles se distinguent également par leur activité phytophage. En effet, en absence de proie, N. tenuis provoque des dommages fortement préjudiciables pour la culture de tomate ce qui n'est pas le cas de M. pygmaeus. C'est pourquoi N. tenuis est considéré comme un ravageur important des cultures de tomate, particulièrement en production hors-sol, dans le sud de la France.

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