Focus sur les emballages à atmosphère modifiée et le 1-MCP (SMARTFRESH TM)

Conservation des abricots pour l'export

Focus sur les emballages à atmosphère modifiée et le 1-MCP (SMARTFRESH TM)
Sommaire A A
logo de LinkedIn logo de Twitter logo de Facebook

L'abricot est une espèce présentant un potentiel de conservation relativement court en comparaison d'autres fruits comme les pommes, les poires ou les kiwis. Toutefois, est-il possible de préserver ses qualités pour permettre son exportation vers des marchés lointains nécessitant un transport de 2 à 3 semaines ? Cet article synthétise les principaux résultats d'une étude menée par le CTIFL sur l'application de techniques post-récolte.

Publié le 01/06/2020

Temps de lecture estimé : 15 minutes

Contexte concurrentiel

La France produit environ 140 000 tonnes d'abricots dont 50 000 tonnes sont exportées (source Eurostat, moyenne 2015-2017), en grande majorité vers des destinations européennes nécessitant moins d'une semaine de transport. Elle est toutefois fortement concurrencée à l'export par d'autres pays producteurs européens, nécessitant de diversifier les débouchés. En 2014, une enquête sur « l'analyse de nouveaux marchés potentiels pour l'abricot français » réalisée par le cabinet Agrex Consulting1, a permis d'identifier de nouvelles destinations d'intérêt, en tenant compte des flux existants et en analysant les marchés importateurs (fournisseurs, prix d'achat, durée de transport, qualité recherchée, cibles et attentes consommateurs). Plusieurs pays, notamment d'Europe de l'Est ont été ciblés, mais également des destinations plus lointaines, nécessitant un transport par bateau de 10 à 20 jours. La période couvrant les mois de juillet et d'août est ressortie comme la plus propice aux opérateurs français. Les volumes importants produits dans les différents bassins de production pendant cette période offrent des opportunités pour l'export et la concurrence des autres pays producteurs plus précoces est également moins forte. Sur la période 2015-2019, le CTIFL a été sollicité par la SIPMM abricot pour mener une étude sur la gamme variétale la plus appropriée à moyen terme pour la conquête de ces pays cibles et sur l'optimisation des itinéraires post-récolte, pour préserver la qualité des fruits sur une période de deux à quatre semaines. Cette période a été définie sur la base d'un transport en conteneurs maritimes de l'ordre de deux à trois semaines à basse température et d'une semaine supplémentaire pour la commercialisation des fruits dans le pays importateur.

1 Étude financée par FranceAgriMer et la SIPMM Abricot d'Interfel.

Ce contenu est réservé aux clients connectés, connectez-vous pour pouvoir profiter de l'article.