La rareté des transporteurs d'insectes vivants affecte la recherche

Technique de l'insecte stérile

La rareté des transporteurs d'insectes vivants affecte la recherche
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Assurer le transport d'insectes vivants est souvent une étape indispensable à la mise au point de solutions de biocontrôle impliquant les macro-organismes. Le manque de solutions fiables, rapides et à coût raisonnable pour le transport ralentit les efforts de recherche et innovation.

Publié le 01/07/2021

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Un secteur logistique délaissé

Le transport d'insectes vivants, no­tamment à l'international, fait l'objet de nombreuses discussions dans la commu­nau­té scientifique et industrielle dont les activités impliquent l'étude ou la commer­cia­li­sa­tion d'insectes d'intérêt agricole (auxiliaires ou ravageurs) ou insectes vecteurs de pathogènes (par exemple, les moustiques). Les solutions de transport par des prestataires ne suivent pas l'augmentation des besoins.

La mise en place de réglementations précisant le mouvement de certaines catégories d'insectes sous conditions strictes, pour en limiter les risques d'invasion et/ou protéger la biodiversité (Coutinot, 2014), n'apporte pas un cadre global qui pourrait servir d'appui, que ce soit pour les clients ou les services de transport. Le contrôle aux frontières des animaux et produits dérivés, dont insectes vivants ou morts, est bien précisé par le Règlement (UE) 2017/625 (relatif à la santé et au bien-être des animaux, et à la santé des végétaux frontaliers, précisé par le règlement d'exécution 2021/632). Cependant, cela ne concerne qu'une étape de la chaîne logistique de l'importation depuis un pays tiers.

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