Retours sur quatre années d'expérimentation

L'éclairage sur fraisier en culture hors sol

Retours sur quatre années d'expérimentation
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Les diodes électroluminescentes (LED) offrent de nouvelles possibilités par leur meilleure performance énergétique par rapport aux lampes HPS et l'adaptation de leur spectre lumineux aux besoins de la culture. Quatre années d'expérimentation leur ont été consacrées en culture hors sol précoce chauffée de fraisier sur le centre CTIFL de Balandran.

Publié le 01/01/2021

Un éclairage moins énergivore que les lampes HPS

L'éclairage sur fraisier en culture hors sol chauffée est pratiqué depuis le début des années 2000, avec l'objectif d'ajuster la levée de dormance des plants pour obtenir un bon équilibre entre la partie foliaire et la production de fruits. Les ampoules à incandescence étaient utilisées pour l'éclairage photopériodique notamment, avant leur retrait en 2012, avec de très faibles intensités lumineuses, avec un objectif technique de 10 W/m², ce qui correspondait à environ 5 à 10 µ moles/m²/s. Le spectre intéressant pour cette levée de dormance allait du rouge (660 nm) au rouge sombre (730 nm, « far red »). Les LEDs permettent un meilleur ajustement aux besoins de la photosynthèse, moteur de la croissance des plantes au travers de l'assimilation du CO2 atmosphérique et du métabolisme des sucres. Le spectre utile, dénommé bande « PAR » (Photosynthetically Active Radiation), va du bleu à 400 nm au rouge à 700 nm.

Les LED offrent un meilleur rapport entre énergie consommée et lumière produite, ce qui limite le dégagement de chaleur par rapport aux lampes HPS. Les possibilités offertes par les LED conduisent actuellement à une offre de matériels pléthorique, tant de la part de firmes internationales (Valoya, Philips...) que de « start-up ».

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