Un pathogène émergent en plein champ et sous abri

La fusariose de la laitue

Un pathogène émergent en plein champ et sous abri
Sommaire A A
logo de LinkedIn logo de Twitter logo de Facebook

Il existe actuellement des variétés résistantes intermédiaires à la fusariose de la laitue. Cette résistance est liée au gène Fol 1, et est toutefois parfois insuffisante pour produire des salades commercialisables. En outre, le nombre de variétés avec cette résistance est encore restreint, comme en laitue pommée ou en feuille de chêne rouge par exemple.

Publié le 01/05/2019

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Problèmes sanitaires sur la laitue

La laitue est une espèce maraîchère d'importance, très largement consommée en Europe et notamment en France. La production de salade française représentait d'ailleurs 370 000 tonnes en 2013 pour une superficie de 22 000 hectares environ, avec une majorité des volumes représentée par les laitues (270 000 t) et dans une moindre mesure les chicorées (40 000 t) (Christy 2016). Il s'agit é­ga­lement du deuxième chiffre d'affaires sur le marché français des légumes après la tomate, et le premier chiffre d'affaires des légumes à l'export. La production de laitue est assurée 12 mois sur 12 grâce à deux modes de production complémentaires : la culture sous abri, de novembre à mai et la culture de plein champ, d'avril à novembre.

La pression des bioagresseurs fluctue selon les modes de culture, la saison et les types variétaux. Cependant, les principaux problèmes sanitaires sur la laitue sont liés à certains champignons pathogènes, en premier lieu le mildiou de la laitue (Bremia lactuca) puis les champignons responsables de pourritures du collet (Sclerotinia spp, Botrytis cinerea, Rhizoctonia solani), ainsi qu'aux insectes ravageurs (pucerons, noctuelles) et aux vecteurs de virus (pucerons, thrips, Olpidium).

Ce contenu est réservé aux clients connectés, connectez-vous pour pouvoir profiter de l'article.