
Le remaniement calendaire : un levier pour répondre aux problématiques climatiques
09/10/2025
Présentation lors de la Journée Changement climatique fruits et légumes, le jeudi 9 octobre 2029 sur le centre CTIFL de Balandran.
Restitution des résultats du projet ADICT. Les calendriers de culture traditionnels (semis/plantation, récolte) sont fortement dépendants des conditions météorologiques et peuvent être perturbés par les effets du changement climatique. En région Auvergne-Rhône-Alpes, les dernières plantations de chou cabus s'effectuent habituellement fin juin / début juillet, au cours des semaines 26 et 27. L'entrée en production de variétés précoces (70-90 jours) s'avère parfois trop rapide, dès le mois de septembre, ou retardée du fait de conditions climatiques défavorables qui perturbent le cycle de certaines variétés. Une arrivée en production trop précoce peut engendrer différentes contraintes pour le maraîcher : absence de marché, stockage précoce en chambre froide entraînant une hausse de la consommation énergétique ou encore nécessité de main-d'œuvre à des périodes peu propices. Les variétés moyennement précoces (110-140 jours), prévues pour une récolte échelonnée au cours de l'automne/hiver, peuvent également voir leur durée de cycle bouleversée si les températures observées à l'automne sont trop élevées. De plus, les punaises, les thrips et les altises sont plus préjudiciables pour les crucifères en conditions chaudes et sèches. Le remaniement calendaire représente donc une stratégie d'évitement intéressante pour contrer les effets néfastes liés au changement climatique.
Restitution des résultats du projet ADICT. Les calendriers de culture traditionnels (semis/plantation, récolte) sont fortement dépendants des conditions météorologiques et peuvent être perturbés par les effets du changement climatique. En région Auvergne-Rhône-Alpes, les dernières plantations de chou cabus s'effectuent habituellement fin juin / début juillet, au cours des semaines 26 et 27. L'entrée en production de variétés précoces (70-90 jours) s'avère parfois trop rapide, dès le mois de septembre, ou retardée du fait de conditions climatiques défavorables qui perturbent le cycle de certaines variétés. Une arrivée en production trop précoce peut engendrer différentes contraintes pour le maraîcher : absence de marché, stockage précoce en chambre froide entraînant une hausse de la consommation énergétique ou encore nécessité de main-d'œuvre à des périodes peu propices. Les variétés moyennement précoces (110-140 jours), prévues pour une récolte échelonnée au cours de l'automne/hiver, peuvent également voir leur durée de cycle bouleversée si les températures observées à l'automne sont trop élevées. De plus, les punaises, les thrips et les altises sont plus préjudiciables pour les crucifères en conditions chaudes et sèches. Le remaniement calendaire représente donc une stratégie d'évitement intéressante pour contrer les effets néfastes liés au changement climatique.