Projets
Résultats des projets menés par le CTIFL et ses équipes

Sensibilité des variétés et porte-greffe de cerisier au stress hydrique

Dates du projet
De : Janvier 2022
À : Décembre 2024
Porteur interne du projet
Thématique
Espèces travaillées par le CTIFL

Description du projet

Même s’il est admis d’une manière générale que les porte-greffe nanisant et semi-nanisant sont plus sensibles au stress hydrique, le comportement de chacun en cas de restriction hydrique n’a pas été observé. On souhaite savoir quels impacts une telle pratique, induite par un manque de disponibilité en eau, peut avoir sur le verger (production et qualité en année n, impact en année n+1, renouvellement des supports de fructification, qualité du fruit, longévité du verger, etc.). Ces observations doivent contribuer au maintien des zones de production actuelles grâce à un matériel végétal adapté.

Les questions qui seront traitées sont les suivantes :

Maxma 14 est-il plus performant que les autres porte-greffe en condition de restriction hydrique ?

- Comment se positionnent les porte-greffe Gisela 12 et Piku 1 ?

Résultats

Plusieurs faits marquants et questionnements ressortent de la première année d’essai :


- Teneur en eau du sol : les résultats sont identiques pour les 2 variétés avec un assèchement à 30 cm pour tous les porte-greffes en restriction et un net assèchement à 60 cm pour Maxma 14 et Gisela 12 témoin et restriction. Maxma 14 et Gisela 12 ont-ils une plus forte consommation en eau ?

- Surface foliaire : Gisela 12 en condition de restriction hydrique a présenté des différences significatives par rapport aux autres porte-greffes. Y a-t-il une stratégie d’adaptation de la surface foliaire avec Gisela 12 en condition de restriction ?

La deuxième année d’essai n’a pas permis d’apporter de réponses à ces interrogations.

Toutefois, l’ensemble de ces travaux a permis d’apporter des pistes de travail sur la consommation en eau des porte-greffes et sur les stratégies d’adaptation qui peuvent exister. Les travaux ont également confirmé la difficulté de quantifier le stress des végétaux avec des indicateurs « simples ». La méthodologie, et notamment la pertinence du choix des outils de mesure, a été améliorée.