Projets
Résultats des projets menés par le CTIFL et ses équipes

Alternatives au désherbage chimique sur fruits à noyau

Dates du projet
De : Janvier 2021
À : Décembre 2024
Porteur interne du projet
Thématique
Espèces

Description du projet

Dans le cadre de son plan d’action global pour la réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires, le Gouvernement a confirmé le plan de limitation de l'emploi du glyphosate. Ce travail fait suite à l'enquête CTIFL 2019 sur les pratiques de désherbage en arboriculture fruitière "Enjeux et impact technico-économique du retrait du glyphosate et du changement de pratiques de désherbage". Cette enquête a révélé la nécessité de travailler sur les futurs itinéraires alternatifs de gestion du rang qui seront utilisés par les producteurs de fruits à noyau.
La finalité est de comparer divers itinéraires alternatifs (6 modalités en pêche et 5 modalités en cerise), d'en évaluer les performances techniques, mais également l'impact économique de ces changements de pratique.
Les objectifs principaux sont de :
- évaluer l'efficacité et les coûts des stratégies de désherbage,
- mesurer leurs performances agronomiques,
- caractériser leurs impacts environnementaux.   

Résultats

Les vergers de cerise et de pêche ont été plantés en 2021. Ils présentent des caractéristiques de sol et de flore adventices initiales différentes. Les modalités mises en place n’ont pas eu le même impact sur l’enherbement selon les parcelles. La modalité « bâche tissée » montre, dès la première année d’installation, une plus grande vigueur des cerisiers mais ce n’est pas le cas pour les pêchers. Les modalités avec désherbage chimique seul en pêcher présentent une part importante de monocotylédones, ce qui n’est pas le cas dans les autres modalités et dans le verger de pêcher. Les modalités présentant du travail du sol, avec ou sans compléments chimiques, ont montré la meilleure qualité de désherbage, avec un pourcentage de sol nu plus important que pour les modalités chimiques. Sur l’essai pêche, les modalités avec du travail du sol sur le rang présentent un pourcentage de sol nu supérieur à 40 %, les autres modalités ayant un pourcentage inférieur à 22 %. Ces deux modalités sont également les plus onéreuses en termes de coûts de main d’œuvre avec plus de 600 €/ha pour 3 interventions dans l’année. La poursuite de l’essai permettra de mettre en perspective ces premières observations.