Projets
Résultats des projets menés par le CTIFL et ses équipes
Dates du projet
De : Janvier 2021
À : Décembre 2026
Porteur interne du projet
Thématique
Espèces travaillées par le CTIFL

Description du projet

Le dispositif DEPHY Ferme, action clé du plan Ecophyto, vise à tester, valoriser et diffuser des systèmes agricoles économes en produits phytosanitaires et qui maintiennent leurs performances économiques, environnementales et sociales.
Lancé en 2010 avec 178 exploitations volontaires, le réseau a atteint jusqu'à 3 000 exploitations entre 2016 et 2022, réparties sur six filières. 
En 2023, il comptait un peu plus de 2 000 exploitations regroupées en 180 groupes d'une douzaine d'agriculteurs, encadrés par des ingénieurs réseau issus de diverses structures.
Le CTIFL contribue activement à ce dispositif en mobilisant deux ingénieurs à mi-temps depuis plus de 10 ans.

Résultats

Le réseau DEPHY a recueilli de nombreuses données sur les pratiques agronomiques et les systèmes de culture en transition vers une agriculture plus durable. Les ingénieurs du CTIFL ont activement contribué à cette dynamique. Leur intervention a porté sur la définition de méthodologie, la collecte et l'analyse de données, ainsi que sur la valorisation des résultats. Ils ont joué un rôle de coordination et de mise en réseau des acteurs de la filière Fruits et Légumes. 

Impacts

Le réseau DEPHY a permis aux producteurs d’adopter des innovations validées sur le terrain. Cette démarche réduit l’usage des produits phytosanitaires de 20 à 30 %. Elle maintient des niveaux de rendement satisfaisants, dépassant les objectifs du plan Ecophyto.

Ces résultats assurent la continuité des productions dans de bonnes conditions. Concilier durabilité des pratiques et maintien des rendements est possible.

La réduction de l’usage des produits phytosanitaires nécessite une approche globale : évolution des systèmes de culture et de l’organisation des exploitations et du matériel, mais aussi adaptation des circuits de commercialisation et des modes de consommation. Ces réductions sont toutefois liées au contexte de pression des bioagresseurs, qui reste à mieux préciser dans les travaux.