Des essais pour mieux connaître le comportement des porte-greffe plus nanisants dans différentes conditions

Porte-greffe du cerisier : diversification des travaux

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Les nouveaux modes de conduite du cerisier tels que le Bi-axe, le drilling ou le mur fruitier, sont une avancée pour la protection des vergers contre les ravageurs et les contraintes climatiques. Toutefois, un frein majeur reste à lever : l'adaptation des porte-greffe semi-nanisants à différents contextes pédoclimatiques. Malgré plusieurs essais d'évaluation des porte-greffe, une forte variabilité de résultats demeure, ne permettant pas d'apporter une information suffisamment fiable aux producteurs, en fonction de leur contexte géographique et pédoclimatique.

Publié le 16/09/2024

Le contexte du projet en réseau d'expérimentation multisite

La rentabilité du verger de cerisiers passe notamment par la maîtrise des coûts de récolte. En effet, cles coûts, liés à la main -d'oeuvre lors de la récolte et le du tri des cerises, correspondent à environ 70 % (, en allant de 50 à 80 % selon les situations,) des coûts de production totaux (FILLERON E., 2015). La mise en place de vergers piétons facilitante l'accessibilité des fruits, permet d' améliorer les rendements des cueilleurs, et ainsi de réduitre les temps de travaux des saisonniers. C'est le cas de tels que la taille pour la conduite en mur fruitier, un mode de conduite mécanisé inspiré de la culture de la pomme.

Les conditions économiques, climatiques et parasitaires (, en particulier Drosophila. suzukii,) dans lesquelles évolue le verger de cerisiers impliquent une véritable réflexion technico-économique du système de production et de sa rentabilité afin de sécuriser la production et maîtriser les coûts associés . En effet depuis l'arrivée de D.rosophila suzukii en 2010, un ravageur de premier ordre, met en péril depuis 2010 l'ensemble de la production de cerises est mise en péril (Royer A, Formez N, 2024). En l'absence de protection phytosanitaire, c'est toute la récolte qui peut être perdue. Face à la disparition progressive des solutions de lutte chimique, dont la dernière esten date étant la perte du phosmet fin 2022, les filets insect-proof s'imposent peu à peu comme un moyen de lutte efficace. De plus, lLa production de cerise est également très dépendante des conditions climatiques puisque, les pluies favorisent l'éclatement des fruits et les maladies de conservation. Il peut est donc être nécessaire d'envisager la protection par une couverture plastique (COSTE M., 2018). Le coût à l'hectare de ce type de protection, composée d'un filet insect-proof additionné et d'une bâche, est très élevé. Il et peut atteindre 33 000 € à 70 000 € selon le type de structure envisagée ( : monorang ou monoparcelle - , matériel et frais de main- d'oeuvre compris pour la mise en place de la structure). Ces installations sont possibles sur des vergers traditionnels , avec des arbres très volumineux et des distances de plantation importantes. Mais les coûts d'installation en sont alors impactés à la hausse, et une restructuration des arbres est à mener. Actuellement, dans des vergers anciens, cette protection n'est pas facilement envisageable, car elle est difficilement amortissable dans des vergers extensifs.

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