De nombreux modes de commercialisation en circuits courts se sont développés. Ils font écho aux réflexions récentes et récurrentes sur le développement durable, le maintien d’une agriculture périurbaine… Ces diverses initiatives sont soutenues par les pouvoirs publics (Grenelle de l’environnement, plan d’action de Michel Barnier…) désireux de promouvoir, de quantifier et de mieux connaitre ce secteur d’activité.

La définition des circuits courts, retenue par le MAAP, s’articule entre les ventes directes ou indirectes nécessitant l’implication d’un intermédiaire au maximum entre le producteur et le consommateur. La description de certaines formes de circuits courts, les motivations des consommateurs et des producteurs seront étudiés. Parallèlement, l’approvisionnement direct des magasins (GMS, détaillant) par les producteurs intègre aussi la définition des circuits courts retenue par le MAAP. Cette modalité, encore à ce jour peu étudiée, représente le cœur de réflexion de la seconde partie. Au travers des échanges avec les acteurs engagés et des études de cas concrets, le second volet se propose de détailler différentes formes de commercialisation développées dans ce cadre, selon qu’elles émanent d’initiatives d’amont ou d’aval.