Parmi les légumes de plein champ les productions de salades et de choux sont les plus concernées par la problématique limaces en France. Les dégâts peuvent être d’ordre quantitatif (baisse de rendement) et qualitatif (déclassement de lots commerciaux). L’augmentation du nombre de cultures multiplicatrices dans la rotation (notamment les intercultures), la succession d’hivers relativement doux et humides, la réduction des travaux de sols, le retrait de certaines solutions chimiques (spectre d’action plus spécifique) semblent expliquer cette pression montante. Actuellement, la gestion de ce ravageur est assurée par des interventions chimiques, par la rotation et le travail du sol. De nouvelles techniques de biocontrôle sont en cours d’étude et de déploiement. Elles sont complexes et nécessitent de forts investissements pour définir les méthodes de gestion de demain.
Publié le 01/06/2017