En absorbant le contenu cellulaire de l’épiderme des feuilles, le thrips Thrips tabaci peut occasionner des dégâts considérables en cultures de poireau. Afin de limiter sa pullulation, les producteurs peuvent favoriser les processus de régulation naturelle en installant autour de leurs parcelles des plantes attractives pour les prédateurs de thrips. Dans cette optique, l’attractivité de plusieurs espèces végétales vis-à-vis de T. tabaci et de ses prédateurs a été caractérisée par le Ctifl dans le cadre du projet AGATH porté par le Ctifl, soutenu par le ministère de l’Agriculture (Casdar), et labellisé par le GIS PIClég. Pour cela, la densité d’activité de T. tabaci et de ses prédateurs a été mesurée sur chaque espèce végétale étudiée. Les résultats montrent que certaines plantes exercent un effet attractif significatif vis-à-vis des prédateurs de thrips mais aussi vis-à-vis de T. tabaci lui-même.
Publié le 15/09/2017