De nombreuses espèces chez les Rosacées utilisent un système d’incompatibilité génétique qui permet de favoriser ou même d’obliger la fécondation croisée au sein d’une même espèce. Beaucoup d’arbres fruitiers sont concernés par ce système : pommier, poirier, cerisier, prunier, abricotier, amandier. Dans ce cas, le système d’incompatibilité est gamétophytique et s’appuie sur la reconnaissance ou plutôt la non-reconnaissance, de deux facteurs impliqués au moment de la fécondation. Infos-Ctifl présente un focus sur l’utilisation de marqueurs moléculaires pour caractériser un trait phénotypique d’intérêt, l’autoincompatibilité pollinique.
Publié le 16/11/2017