Caractériser les dégâts pour mieux protéger les abricotiers

Halyomorpha halys

Caractériser les dégâts pour mieux protéger les abricotiers
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Halyomorpha halys ou punaise diabolique est une espèce invasive. Elle cause des pertes très importantes dans les vergers : déformations des fruits par nécroses et apparition de zones liégeuses. La caractérisation des dégâts permet de cibler les périodes de sensibilité des abricotiers et ainsi savoir à quel moment la protection des vergers est nécessaire.

Publié le 01/10/2021

Temps de lecture estimé : 6 minutes

La punaise diabolique : une espèce invasive et polyphage

La punaise diabolique, Halyomorpha halys (Stål, 1855), est un hémiptère de la famille des Pentatomidae, originaire d'Asie du Sud-Est, où elle est un ravageur important des cultures fruitières et maraîchères. Elle a été observée en France pour la première fois en 2012, en Alsace. Il s'agit d'une espèce invasive. Elle a depuis été signalée sur l'ensemble du territoire français. Très polyphage, cette punaise est un ravageur majeur pour les cultures fruitières, par exemple les petits fruits rouges, mais aussi pour les cultures légumières, par exemple les tomates ou les aubergines. En France, les premiers dégâts réellement imputés à la punaise diabolique sont observés en 2019 en Savoie. Des pertes importantes ont été observées dans des vergers de pommiers et de poiriers avec 50 à 80 % de la récolte impactée dans certaines parcelles. En 2020, outre le bassin de la Savoie, des dégâts sont signalés sur l'ensemble des bassins de production fruitière du quart Sud-Est.

photo 1 : Punaise adulte de grande taille, mesurant de 12 à 17 mm de long pour 7 à 10 mm de large, avec un corps coloré de plusieurs teintes de brun plutôt foncées, densément marqué de points sombres

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