En 2018, vous nous annonciez vouloir améliorer la coordination entre les centres opérationnels du CTIFL et les stations régionales pour construire un nouveau réseau d'expérimentation à travers le dialogue, l'échange et la confiance. Ces objectifs ont-ils été atteints ? Comment pensez-vous pouvoir renforcer ce réseau ?
A-t-on atteint l'objectif fixé en 2018 ? Je ne peux vous répondre que « Non » ! Aujourd'hui encore, je crois que nous pouvons améliorer le réseau entre les stations d'expérimentation et les centres techniques, et je veux y aboutir au cours des trois années à venir. Nous devons veiller à avoir une coordination et non une concurrence entre le centre technique et les stations : on a besoin des deux pour pouvoir mener à bien les projets qui concernent la filière. Pourquoi cela n'a pas abouti ? Je pense que changer les habitudes prises de longue date nécessite du temps. Avec mes six années de présidence, on a atteint un degré de maturité et on s'aperçoit aujourd'hui que, si on veut être vraiment efficace, c'est dans l'unité de la réflexion qu'on pourra amener cette efficacité pour l'ensemble de notre filière et l'ensemble des producteurs. Donc oui, je vais m'engager de nouveau et prendre mon bâton de pèlerin pour concrétiser ce que j'avais voulu mettre en place dans les trois premières années de ma mandature : Former un réseau dirigé sur la technique. Dans ce réseau, il faudra aussi qu'il y ait un noyau politique qui puisse défendre les projets politiques. Mais, ce que je défends, c'est la technique et la coordination de l'ensemble de la technique. Centre technique et stations, on est tous complémentaire et on doit l'être. Il n'y en a pas un qui a la science plus développée que l'autre. C'est en coordonnant l'ensemble de nos réflexions qu'on pourra aboutir à ce résultat. Et donc j'ai trois ans pour le faire.