Opter pour la méthode FAO
La pollinisation, prise dans sa globalité, pose de multiples questions, que l'on soit producteur ou expérimentateur. Le passage en agriculture biologique, par exemple, peut amener à s'interroger sur la gestion de la charge en fruits et à revoir le nombre de ruches d'abeilles domestiques utilisé. La volonté de favoriser la biodiversité peut s'accompagner d'une vérification de l'impact des aménagements agroécologiques réalisés. Pour envisager des évolutions ou mesurer la pertinence de celles apportées, il faut pouvoir mesurer avant et après leur incidence et, pour cela, disposer d'une méthode d'étude robuste et reproductible.
Quelle que soit l'échelle (parcelle, exploitation, territoire) ou la finalité (expérimentation, production), l'évaluation de la présence d'insectes pollinisateurs est souvent réalisée à partir de protocoles de notation non standardisés. Cette variabilité de méthodes plus ou moins fiables rend ensuite difficile la comparaison de données et l'extrapolation de résultats.