Les libellules, de nouveaux auxiliaires ?

Biodiversité fonctionnelle en arboriculture

Les libellules, de nouveaux auxiliaires ?
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L'observation fréquente de libellules dans les vergers du CTIFL de Balandran nous a conduit à nous intéresser à la biodiversité de ces insectes et à leur rôle. Au-delà d'un intérêt en tant que bioindicateurs de la qualité des habitats aquatiques, les libellules sont très voraces et souvent observées en action de chasse. Combien trouve-t-on d'espèces ? Les libellules consomment-elles des ravageurs ?

Publié le 01/04/2021

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Généalogie des demoiselles

Les libellules (ordre des odonates) regroupent les zygoptères appelées couramment demoiselles (dont les ailes sont repliées au repos) et les anisoptères (libellules vraies). En France métropolitaine, sur les 102 espèces présentes, 12 bénéficient d'un statut de protection (Directive 92/43/CEE, Décret 07/07/199). La liste rouge nationale des Odonates fait état de 25 espèces considérées comme d'intérêt prioritaire du fait de leur état de conservation défavorable (UICN France et al ., 2016). Dans le Gard, on dénombre 65 espèces, soit 66 % du cortège national (Hentz & D'Hondt, 2013).

Notons au passage, l'observation récente, dans le Sud de la France et en Corse, de quelques espèces thermophiles afrotropicales à la faveur des épisodes de canicules de 2017 et 2018, qui pourraient finir par se reproduire et s'implanter durablement sur notre territoire. En cause, l'augmentation des températures et les modifications d'habitats par l'homme.

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