Adaptation des itinéraires techniques du bassin lyonnais face au changement climatique Abonnés

Projet ADICT, maraîchage et changement climatique

Adaptation des itinéraires techniques du bassin lyonnais face au changement climatique
Sommaire A A
logo de LinkedIn logo de Twitter logo de Facebook

L'augmentation de l'intensité et de la fréquence des stress abiotiques engendrés par le changement climatique peut impacter le rendement des cultures. Les espèces maraîchères sont généralement très sensibles aux variations du climat. Pour contrer certains effets néfastes, le projet ADICT étudie différents leviers : choix variétal, remaniement calendaire et association de culture.

Publié le 01/05/2025

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Oignon : le choix variétal, un levier d'adaptation face au changement climatique

Une espèce sensible au changement climatique

L'oignon de conservation est sensible aux effets du changement climatique, notamment à la chaleur excessive et aux précipitations. Celles-ci peuvent avoir une incidence sur son rendement. Le stress hydrique, fréquent en période estivale, peut également affecter sa productivité car l'oignon a de fortes exigences en eau lors du grossissement du bulbe. À l'inverse, des excès prolongés d'humidité dus à un mauvais drainage après de fortes précipitations peuvent provoquer une asphyxie racinaire, son enracinement étant superficiel. De plus, des températures élevées peuvent altérer l'efficience de certains processus métaboliques impliqués dans la photosynthèse. Les zones de production qui existent à travers le monde sont nombreuses et le nombre de génotypes est multiple : la réponse au stress causé par la chaleur ou aux excès d'humidité est donc différente.

Des variétés jaunes et rouges à l'essai

En 2022 et 2023, l'antenne CTIFL de Brindas a mené deux essais variétaux avec 22 cultivars d'oignons rouges et d'oignons jaunes, issus de différents horizons géographiques. Ces essais ont permis d'évaluer les comportements de ces 22 variétés en fonction des conditions climatiques observées : rendement, répartition des calibres, tolérance aux maladies et comportement en conservation. Les essais sont conduits en agriculture conventionnelle. Pour garantir une meilleure reprise et une meilleure gestion des adventices, la transplantation de mottes de 4 cm contenant 3 à 4 graines est préférée au semis.

Ce contenu est réservé aux abonnés CTIFL, abonnez-vous pour pouvoir profiter de tous les articles