De quoi parle-t-on exactement ?

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L'objectif de fond de l'étude est d'identifier les modalités de communication pour faire valoir la lutte autocide auprès des publics concernés et de moderniser l'image de l'agriculture française à travers des techniques durables.

Publié le 01/10/2019

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Entre volontarisme politique et craintes de la société civile

Depuis quelques années, les questions environnementales prennent une importance croissante et l'agriculture n'échappe pas à un certain nombre de critiques que ce soit à cause de son impact sur les milieux naturels ou le changement climatique ou bien en raison de la mise en oeuvre de techniques culturales de plus en plus contestées, comme par exemple l'usage des produits phytosanitaires de synthèse. Les pouvoirs publics se font les porte-parole de ces préoccupations et incitent les agriculteurs à faire évoluer les pratiques pour engager ce qu'on appelle une « transition agroécologique ». Le projet TIS (Technique des insectes stériles) porté par le CTIFL « Vers une Stratégie zéro insecticide en verger de noyer » s'inscrit en droite ligne de ces recommandations. Il vise en effet à apporter une preuve de la légitimité « sociale » et de l'efficacité opérationnelle des méthodes de lâchers de mâles stériles pour la gestion des ravageurs.

Du point de vue de la société civile, le contexte est plutôt défavorable :

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