Des solutions agroécologiques prometteuses en maraîchage sous abri froid Abonnés

Projet COSYNUS et biodiversité fonctionnelle

Des solutions agroécologiques prometteuses en maraîchage sous abri froid
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Le projet COSYNUS explore des solutions résilientes pour réduire les intrants phytosanitaires en maraîchage sous abri froid, en s'appuyant sur la biodiversité fonctionnelle et les infrastructures agroécologiques. Les résultats révèlent des succès prometteurs dans la régulation des ravageurs, mais aussi des défis, notamment pour la gestion des acariens tétranyques ou l'appropriation des leviers par les producteurs.

Publié le 01/03/2025

Temps de lecture estimé : 11 minutes

Démarche expérimentale et succession culturale

Afin d'optimiser les interventions et d'adopter des pratiques utilisables en conditions de production, le projet COSYNUS a été réfléchi et construit via une approche « système » dès le début. Les cultures choisies, à savoir l'aubergine et le concombre, sont très sensibles aux ravageurs, ce qui génère pertes de récolte et/ou utilisation de produits phytosanitaires. Un atelier de coconstruction a permis d'identifier les meilleures stratégies d'installation d'infrastructures agroécologiques sur les sites expérimentaux du GRAB, de l'APREL et du CTIFL. Les stratégies, évaluées selon différents critères, ont été discutées avec l'ensemble des partenaires du projet puis adaptées avant leur mise en oeuvre.

Les trois sites partagent une rotation de culture identique - Solanacées, salades, Cucurbitacées - sur six ans, favorisant une diversification et une réduction des bioagresseurs. Des aménagements agroécologiques similaires sont installés sur l'ensemble des sites, avec des ajustements locaux. Un système de règles de décision (RDD), élaboré de façon participative et mis à jour chaque année, guide la gestion des pucerons en intégrant des critères tels que l'état des cultures, la pression des nuisibles et la présence d'auxiliaires. Les observations hebdomadaires aboutissent alors à des décisions adaptées, de la simple vigilance aux interventions de traitements ou d'arrachages des plants infestés. Chaque année, ces pratiques sont évaluées qualitativement pour affiner les règles, assurant une amélioration continue des stratégies grâce aux retours d'expérience concrets.

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