Depuis la démission de Luc Barbier fin janvier, vous occupez le poste de coprésident de le FNPF. À ce titre, comment entrevoyez-vous votre mission en sein de la fédération ? Quels sont les domaines d'activités prioritaires dont vous allez avoir la charge ?
Rappelons-nous tout d'abord du contexte. Luc Barbier l'avait annoncé en janvier 2018, il a décidé de quitter la présidence de la FNPF le 31 janvier dernier en cours de mandature et après sept années à la tête de la fédération. Avant le prochain congrès de réélection de 2020, qui aura lieu dans la Sarthe, la FNPF se devait de trouver un président de transition. Pendant cette phase intermédiaire, ce sont les vice-présidents qui assurent l'intérim. Patrice Vulpian et moi-même avons scindé cette fonction de la manière suivante. Patrice Vulpian se charge de l'aspect syndical, tandis que je prends la responsabilité dans les domaines de l'interprofession et des relations commerciales. Reste que la FNPF n'a pas vocation à maintenir une présidence bicéphale telle qu'elle existe à l'heure actuelle mais revenir à une organisation coutumière avec la nomination d'un nouveau président. Ce sera l'objectif de notre prochain congrès.