Officiellement créée le 20 octobre 2017 sous la forme d'une association, vous avez été nommé premier président de RobAgri. Pouvez-vous, dans les grandes lignes, rappeler l'origine et les missions de ce consortium réunissant environ une soixante-dizaine de membres ?
À l'origine de la création de l'association RobAgri, il y a deux rapports d'études menés par l'Irstea : le premier en 2014 avec le rapport Bournigal sur l'évolution des agroéquipements, et le second en 2015 sur « Agriculture et innovation en 2025 » ; un rapport remis au ministre de l'Agriculture de l'époque. Ces rapports identifient des axes de développement et une dizaine de défis stratégiques pour concourir à l'expansion de l'agriculture du futur dont deux qui portent sur la robotique et l'agriculture numérique. Pour passer du constat à l'action en 2016, l'Axema et l'Irstea (aujourd'hui INRAe) ont réuni un certain nombre d'acteurs du monde agricole pour dresser un tableau des enjeux et actions collaboratives pour accélérer le secteur français des agro-équipements à mettre sur le marché des solutions robotisées.