Des plantes compagnes pour introduire les punaises prédatrices en culture Abonnés

Protection des tomates hors-sol sous serre chauffée

Des plantes compagnes pour introduire les punaises prédatrices en culture
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L'installation de la punaise prédatrice Macrolophus pygmaeus peut parfois être de mauvaise qualité conduisant à un échec du contrôle des ravageurs comme l'aleurode ou Tuta absoluta. Le système des plantes-relais peut permettre d'améliorer cette installation et aboutir à une meilleure colonisation dans la culture. Il est aujourd'hui en cours de développement pour la culture de tomate hors-sol.

Publié le 01/06/2023

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Une meilleure colonisation de la culture par Macrolophus pygmaeus grâce aux plantes-relais

L'utilisation des plantes-relais pour installer Macrolophus pygmaeus est un système qui fonctionne en culture en sol avec l'utilisation du souci (Calendula officinalis). En culture hors-sol, en l'absence d'espèce végétale adaptée et d'une méthodologie adéquate, cette pratique reste peu voire non développée. Des expérimentations sont donc réalisées au laboratoire et en serre expérimentale pour apporter de nouvelles connaissances [1].

La plante-relais doit permettre d'élever efficacement M. pygmaeus afin de pouvoir introduire des populations importantes et aboutir à une meilleure colonisation de la culture, en comparaison des lâchers classiques d'adultes en serre (Encadré « Quelle plante pour quel service ? »). Des expérimentations ont été réalisées pour définir la méthodologie d'apport de ces plante-relais dans les serres de tomate hors-sol. Les essais ont été réalisés en serre expérimentale en collaboration entre le centre CTIFL de Balandran et la station Terre d'Essais, en Bretagne. Trois plantes-relais sont sélectionnées d'après la bibliographie : le souci (Calendula officinalis), la ballotte (Ballota hirsuta), et le géranium (Geranium macrorrhizum). L'association des trois plantes-­relais est également évaluée car des études suggèrent que mélanger plusieurs espèces de plantes-relais s'avère plus efficace pour multiplier les auxiliaires qu'une seule
espèce [2].

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