Gestion des maladies de type viral en arboriculture : perspectives d'évolution Abonnés

Travaux du laboratoire de virologie et de biologie moléculaire

Gestion des maladies de type viral en arboriculture : perspectives d'évolution
Sommaire A A
logo de LinkedIn logo de Twitter logo de Facebook

Depuis les années 2010, les avancées en génomique ont profondément transformé les connaissances et la gestion des organismes de type viral sur le territoire. Outre les progrès du diagnostic en laboratoire, la prise en compte de la biologie de l'agent pathogène et de son impact sur les cultures fruitières reste essentielle pour renforcer les plans de surveillance.

Publié le 01/11/2025

Temps de lecture estimé : 16 minutes

De nouveaux virus identifiés sur le territoire

Premiers signalements de CCGaV et AHVd en France

Depuis plusieurs années, des cas de dépérissement en vergers de pommiers sont constatés et sont communiqués au CTIFL par les acteurs professionnels de terrain. Les arbres concernés dépérissent lentement, en quelques années, sans aucun signe de rémission (Figure 1). La proportion d'arbres touchés par parcelle est relativement faible, moins de 5 %. Ces dépérissements ne sont a priori pas liés à une mauvaise affinité avec le porte-greffe ni à des maladies cryptogamiques, des bactéries ou des ravageurs.

Plusieurs séries d'analyses ont été réalisées pour évaluer la présence d'organismes de type viral pouvant être associés à ces dépérissements. Différents échantillons de feuilles ou de rameaux ont été collectés depuis 2022 sur un peu plus de 70 arbres, dans plusieurs vergers de production répartis sur le territoire hexagonal. Un diagnostic large a été réalisé. Il inclut des virus ou viroïdes connus mais aussi certains organismes récemment identifiés comme le viroïde Apple hammerhead viroid (AHVd - Pelamoviroid malleusmali) et le Citrus concave gum-associated virus (CCGaV, Coguvirus citri).

Ce contenu est réservé aux abonnés CTIFL, abonnez-vous pour pouvoir profiter de tous les articles