Identifier les variétés les moins sensibles aux maladies de conservation

Pêche-nectarine, synthèse de dix années d'étude

Identifier les variétés les moins sensibles aux maladies de conservation
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Les maladies de conservation constituent une problématique majeure en culture de pêche-nectarine du fait des dégâts occasionnés sur les fruits au verger, en post-récolte et chez les consommateurs. L'identification de variétés moins sensibles permettrait aux producteurs d'être mieux armés face à cette maladie.

Publié le 01/07/2021

Des impasses techniques de plus en plus fortes

Les maladies de conservation, et principalement les monilioses (voir encadré ci-dessous), sont responsables de pertes de production importantes que ce soit au verger ou en post-récolte. M. Laxa est l'espèce principale dans tous les vergers, M. fructicola lui est associé dans les régions où il est présent, tan­dis que M. fructigena est anecdotique comme agent de pourriture des pêches (Mandrin­ et al., 2009). Ces pertes peuvent aller jusqu'à plus de 60 % après cinq jours de conservation à température ambiante (Tosi, Spada et al., 1996) et peuvent conduire, dans certains cas, à des litiges commerciaux entre producteurs et metteurs en marché. C'est, par ailleurs, une maladie particulièrement « déceptive » pour les consommateurs et susceptible de freiner l'acte de ré-achat.

La lutte contre ces maladies constitue un problème croissant en raison, notamment, de la réglementation stricte en termes de limite minimale de résidus autorisés et de la suppression de certaines matières actives (en 2021, le thiophanate-méthyl ne verra pas son approbation renouvelée, par exemple). Elle expose les professionnels à des impasses techniques de plus en plus fortes.

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