Le poirier en quête d'innovations
Le poirier produit généralement des fruits d'une qualité exceptionnelle mais possède plusieurs contraintes de production. Année après année, cette culture a été réduite, voire délaissée dans plusieurs régions. En 2019, la production nationale s'élevait à 115 000 tonnes et la production européenne était de 2 millions de tonnes (source WAPA). Outre des difficultés commerciales, divers facteurs agronomiques et climatiques contraignent le redéploiement de cette espèce sur le territoire. Parmi ces facteurs, le poirier présente une floraison peu attractive vis-à-vis des insectes pollinisateurs et vulnérable au gel printanier dans certaines régions. Cette espèce est relativement vigoureuse, l'arbre présente généralement une mise à fruits lente, une productivité modérée, et plusieurs variétés sont sensibles à l'alternance de production. Cette espèce présente un faible assortiment variétal (variétés et porte-greffe), et l'utilisation de porte-greffe type cognassier n'est pas adaptée à toutes les régions. Parallèlement, le poirier est sensible à plusieurs maladies, dont le feu bactérien, responsable de la disparition de plusieurs variétés et vergers en France. Ainsi le poirier est une espèce très exigeante en technicité et chronophage en main-d'oeuvre. Dans ce contexte, plusieurs études sont en cours de réalisation en région Nouvelle-Aquitaine au CTIFL de Lanxade, afin d'innover sur la conduite du poirier.
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