Un fruit plein de nouvelles promesses

La consommation française de poire

Un fruit plein de nouvelles promesses
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La poire a perdu des consommateurs depuis plusieurs années. Pour les reconquérir, il est nécessaire de connaître les raisons pour lesquelles les consommateurs vont acheter, ou pas, ce fruit. Cette enquête décrit les achats et les modes de consommation actuels de ce fruit, et permet ainsi de repérer des pistes de relance de sa consommation

Publié le 01/07/2020

Temps de lecture estimé : 12 minutes

Chiffres clés

Le marché des fruits et légumes frais a évolué, y compris celui de la poire. Selon le panel Kantar, le nombre de ménages acheteurs de poires a tendance à baisser depuis plusieurs années. Il atteint à peine 30 % de l'ensemble des ménages français au pic de la saison automnale (correspondant aux périodes 10 à 12). Les attentes des acheteurs/consommateurs ont également changé : saveur, origine France, produits sains... À titre de comparaison, la poire est moins achetée en hyper et supermarché et plus sur les marchés et primeurs que l'ensemble des fruits frais : les marchés ne représentent que 11,2 % des sommes dépensées pour l'ensemble des fruits frais (plus de 14 % pour la poire).

La situation en 2019 décrite par l'enquête peut être résumée en quelques chiffres clés. Une infime minorité de Français déclare ni acheter, ni consommer de poire. À l'inverse, 98 % des Français déclarent acheter de la poire, ne serait-ce que de temps en temps. De même, 98 % déclarent en consommer, ne serait-ce que de temps en temps. Les poires sont achetées essentiellement pour une consommation crue ; moins d'un tiers des acheteurs déclare l'acheter pour la consommer cuite. Les rares raisons de non-achat et de non-consommation sont les suivantes : « Je n'en ai pas envie » « J'en ai dans mon jardin, on m'en donne » pour 1/3 des répondants ; « Je n'y pense pas », « Je ne sais pas les choisir », « Je n'aime pas ». La fréquence d'achat déclarée est sans doute supérieure aux achats effectivement réalisés, et ce quelle que soit la saison, quand on se réfère aux données concernant les achats des ménages français enregistrés par le panel Kantar. Néanmoins la répartition selon la saison respecte le calendrier de disponibilité des poires : plus importante en automne, puis en hiver. Près d'un quart des acheteurs déclare ne pas acheter de poires en été, au moment où l'offre est la plus faible, et où les autres fruits d'été plus saisonniers sont également plus attractifs.

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