Alternatives au métam-sodium : étude des impacts

Culture de la mâche

Alternatives au métam-sodium : étude des impacts
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Le retrait des autorisations concernant le métam-sodium a obligé les producteurs, en particulier de mâche à revoir leurs itinéraires techniques. Dans l'urgence, seules trois alternatives envisageables ont été étudiées : le recours au dernier fumigant disponible, le dazomet, la désinfection vapeur et l'absence de désinfection des sols. L'objectif est de mesurer l'impact de ces changements sur différents critères dont économique sur les principaux postes de charges concernés, au sein du système de production majoritaire de la mâche que représente le plein champ.

Publié le 01/01/2021

Temps de lecture estimé : 17 minutes

La mâche, une culture exigeante

Même si les premières traces de la culture de la mâche remontent à la Renaissance, les itinéraires culturaux ont fortement évolué au cours de ces dernières années pour répondre aux évolutions de la consommation, en particulier le développement des légumes prêt à l'emploi (IVe gamme). La mâche est maintenant cultivée toute l'année. Pour cela, les producteurs ont recours à divers modes de production : plein champ, sous petits tunnels « ­nantais », ou encore sous multichapelles. Le volume de production commercialisé se répartit, à parts égales, entre la 1re et la 4e gamme. La culture de mâche s'intègre aussi bien dans des systèmes de monoculture de cultures à cycles courts (radis, jeunes pousses) que dans des rotations intégrant d'autres espèces légumières (poireau, céleri, fenouil, salade entière...). Néanmoins, dans tous les cas dans la zone de production, un sablage spécifique est effectué suite au semis, afin d'avoir une levée homogène de la culture et une élongation de l'épicotyle, ce qui facilite les récoltes.


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